Anne
“Derrière chez moi, savez-vous quoi qu’il y a ?”
Ben ! Mon petit bonhomme tu t’armes de curiosité, tu mets tes pinces à vélo 🚲 et en route pour Gargilesse au Festival d’été.
Le festival qui fait du son sans faire du bruit. De la musique en fait. N’entends pas pour autant que je privilégie un genre plutôt qu’un autre mais, car il y a un mais, j’aime le travail bien fait. Et il en va de même pour toutes les disciplines. L’art nécessite peut-être davantage de cœur à l’ouvrage que la maçonnerie (j’ai dit peut-être) mais il se doit d’être pratiqué avec un minimum de doigté (Hi ! Hi ! Hi ! 😂). Bref, connaître ses gammes comme maîtriser l’aspect technique donne au public l’estime qu’il est en droit d’avoir dès lors qu’il tend l’oreille.
Je ne sais pas si Anne Ricquebourg est une des meilleurs harpistes du moment car je n’ai pas cette science que de plus en plus de monde s’attribue (surtout les ignorants qui ont pour références leurs lacunes) et qui consiste à distribuer des bons points en commentant doctement… Du coup avec mes longues phrases alambiquées j’ai perdu le fil… Où en étais-je ?
Ah oui !
La harpiste a su m’émouvoir et m’émouvoir encore. Ça mon petit Bobby, je n’attends rien d’autre quand j’écoute. “Avoir les poils” comme on dit à Séville (Hi ! Hi ! Hi ! 🤣). Mais à Gargilesse ça le fait aussi.
Ce qui me fascine dans le propos artistique, ce sont les rencontres, les mariages improbables ou non parce qu’ils associent plusieurs univers en apportant richesses et diversité tout en créant un effet que je dirais d’osmose, capable de nous emporter un peu plus loin, au-delà de ce quotidien qui nous étreint (“Tout le temps c’est pas rien”).
L’élégance, la grâce, la délicatesse voilà bien de quoi il s’agit quand Anne Ricquebourg joue avec…
YouTube Music – Anne Ricquebourg
Je vous l’avais bien dit !
