La recommandation artistique d’un ami
Tout naturellement,
je prête une attention particulière quand un ami me recommande telle ou telle réjouissance artistique. Dans le cas qui nous occupe, le laudateur est un spécialiste de la discipline. Je tends donc les deux oreilles et puisqu’il m’invite à ouïr Carine Gutlerner, j’ois.
J’ignorais tout de la dame.
Mais ce n’est pas pour me surprendre tant mes lacunes sont immenses. Merci, donc, à Dominique alias Christophe (rien à voir avec feu le chanteur).
« Commence par le commencement » m’as-tu dit (rien à voir avec le joueur de foot qui a, de toute manière, son « i » en plus).
Direction You Tube pour me faire une idée.
Bon ben d’accord, ça joue plus que bien et, quoique je perçoive une sensibilité qui m’émeut, je suis bien incapable de faire « une vraie » différence avec d’autres pianistes.
Mais je sens bien une sorte de particularisme qui fait que, je joue les prolongations. En fait, j’épluche You Tube. La palette est étendue avec comme constance force et finesse. Je suis ravi avec une mention pour son travail sur Béla Bartók. Je me glisse une partie de la matinée parmi toutes ses notes jusqu’à les faire miennes, me les accaparer. Le père Dominique avait raison.
Est-ce une coïncidence, le hasard ou la nécessité ?
Je l’ignore. Toujours est-il que l’inspecteur RogéMary poursuit ses investigations et découvre le site internet de Carine Gutlerner.
Et c’est là que l’aventure musicale commence vraiment.
Compositrice inspirée du : Anne Frank’s diary, Carine Gutlener offre une musique riche, intense, inventive ; parfois sublime, souvent surprenante, jamais ennuyeuse. Riches d’idées, de différences qui forment un tout homogène. Un ensemble harmonieux, là est la question.
