
Car ce sont de drôles de dames …!

Ça s’est passé du 4 au 13 Août dans le fief de l’inénarrable gente dame Marie-Lucie-Clément, héraldesse cluisienne des affaires culturelles.
Il se passe des choses parmi les fleurs, encore et toujours. Preuve, s’il en est besoin que l’art, comme les expressions qu’il sous-tend, se meut aussi au champ.
À l’appel, au cœur de la pléiade parmi les régionaux de l’étape, deux artistes incontournables, indispensables. La bonne marche d’une vie créative dépend en partie de la tête du peloton. Ici, chez le berrichon ‘y a du bon même quand les origines sont incertaines. En v’là deux qui passent au sommet pour rendre le petit supplément de vie bien plus foisonnant qu’il n’y paraît de prime abord. Sans supplément le temps s’étire et s’affadit. Passe-moi le sel !
Félicité Chauve
et Mimi reconnaissable à son fidèle œillet rouge qui ne quitte pas sa boutonnière (la preuve qu’il faut prendre son destin comme il vient sans effusion de sang).
La pétulance, l’exubérance, l’extravagance, l’omniprésence, le verbe haut, le rire qui tonitrue (je sais, c’est intransitif mais je fais ce que je veux !), l’histoire qu’elle te raconte au creux de ton oreille pour que tu n’oublies pas de voguer parmi les étoiles. Pour les grands et les petits. ‘Y a de la joie, bonjour, bonjour les marionnettes. Et pour le reste ? Évidemment, merci tous les petits amis, enfants de la balle qui sont autant de vérités multiples. Félicité, boule à facettes qui vous trouve un sens, une histoire à se réjouir debout. De nulle part et de partout, elles viennent parader pour que coule le flot des récits enchantés. Sois remerciée pour cette auguste assemblée et son bestiaire que tu as su créer.
C’est comme une grande famille avec un gros avantage. Ici, chaque élément suggère alors qu’au loin ça vocifère.
Le Dragon du Moulin, 1 rue du Moulin, 36190 Gargilesse-Dampierre








J’imagine souvent une exposition qui me ferait planer. J’y coulerais des heures heureuses, m’imprégnant sans cesse de nouvelles impressions que seuls les maîtres de l’abstraction ont su me suggérer. Je suis en quête de ses légers frissons qu’il est difficile d’expliquer mais qui nourrissent nombre d’entre nous. En tout cas ceux qui donnent un sens au sens.
Jackson Pollock, Vasarely, Mondrian, Kandinsky, Georges Mathieu, Hans Hartung, Wols, Soulages et quelques autres…

Dans « et quelques autres » se trouve une foultitude de talents que je ne connais pas (encore… je l’espère) et puis ceux que je croise.

Tu en es.

Nous on aime. Mais comment expliciter un travail d’artiste sans se lancer dans des propos abscons, des compliments trop alambiqués pour être sincères ou des considérations techniques incompréhensibles pour un novice (discutables quant à leur utilité) ?
Désolé, je ne sais pas faire.
Discrète, un poil timide, chez
Elisa Huttin
la violence de ses paroles fortes gîte dans ses toiles. Pas assez nombreuses à mon goût, tant je perçois une suite à cette artiste enfin devenue, enfin revenue des mondes itératifs dans lesquelles ont somnolent, dans lesquelles certains s’oublient en attendant la fin. Ne pas continuer l’histoire serait une injure à ton talent, en montrer plus, plus et davantage un chemin d’éternité.
site web elisa.verslebleu.com




Car ce sont de drôles de dames !
Merci pour votre passage à ll’expo et pour vos beau commentaires.
Quel bel article bien écrit ! Merci pour l’attention que vous avez porté à mes tableaux. Je ne vais pas bouder mon plaisir hein !