Les minutes s’envolent
Entendre
enfin ceux qui vous aime et que vous avez toutes les raisons d’aimer.
Ceux qui n’établissent pas de rapport de force. Ceux qui se réjouissent de vos succès sans les jalouser. Ceux qui ne guettent pas le moindre de vos faux pas. Ceux qui sont incapables de vous dénoncer, de vous vendre, de vous vilipender …
Et si vous commenciez par entendre vos enfants. Vous savez ces jolies têtes blondes ou non, bouclées ou non, boutonneuses ou non ; ceux qui vous parlent souvent et que vous n’entendez pas toujours.
Pourtant, il y a tant à apprendre de vos engeances parce qu’elles sont le prolongement de vous-même. Un bien bel acquis ! Vous aurez tout à gagner en écoutant avec attention leur bonne parole ; ne serait-ce que pour vous apercevoir qu’ils ne sont pas vous.
Écouter, découvrir l’autre, celui que vous n’aviez pas imaginé tant vous étiez annihilé par de douces certitudes.
C’est toujours bien d’apprendre de vos proches, et puis ça change des « perroquetages » médiatiques.
Je ne sais pas trop pourquoi. Mais ces lignes m’ont été inspirées par la lecture de
« Quand j’avais cinq ans je m’ai tué » un roman d’Howard Buten
Peut-être parce que trop d’enfants sont victimes de l’incapacité de leurs parents à les écouter.