Pourquoi souscrire quand on peut choisir
Je vais encore passer pour un ringard. Un plouc qui a raté une marche. A la rigueur pour un cinéphile ennuyeux. L’intello boutonneux qui s’extasie sur des films d’auteurs jusqu’à les revoir. A l’heure du grand spectacle. Rendez-vous compte !!!
Pourtant je vais persister. Tant pis pour les amateurs de préfabriqués qui croulent sous les effets spéciaux aussi réalistes qu’un obèse unijambiste, équilibriste et virtuose de slackline.
Je vais vous causer d’un autre cinéma presque invisible sur Netflix, Prime vidéo et tous ceux qui vous ponctionnent et donnent à vos loisirs un repose-tête pour bête de somme épuisée par le labeur. Détente assurée, dialogues nourris aux jeux de mots faciles et aux bonnes intentions, des surprises qui font mouche, des scénarios testés et approuvés par les meilleurs de la profession. C’est vrai, ça repose les neurones. Est-ce suffisant pour autant ?
Alors, voilà la bonne nouvelle du jour :
Ingmar Bergman
Si vous ne le connaissiez pas, vous devriez vous y mettre !
Monika (1953)
Enfin la liberté et le regard énamouré d’un réalisateur. Un film précurseur copié et recopié avec plus ou moins de bonheur (plutôt moins)
Le septième sceau (1957)
Un chef-d’œuvre qui nous renvoie à nos peurs inavouables.
Les fraises sauvages (1957)
Autre chef-d’œuvre
« Passe passe le temps, il n’y en a plus pour très longtemps » (merci Georges !)
Cris et chuchotements (1973), Scènes de la vie conjugale (1974) et Sonate d’automne (1978) Le maître est enfin reconnu. Encore heureux…
Depuis, un peu trop oublié. En tout cas pas si facile de trouver ses films qui ne passent jamais à la télé (comme c’est bizarre !). Les tout premiers (mes préférés) sont quasi ignorés. Cependant l’ogre Netflix en propose trois pour me faire mentir sur ses intentions premières (Hé ! Hé ! RogéMary, tu vas enfin la fermer ta grande gueule !) et, beaucoup plus prolixe Univers ciné en propose 19.
Hiii. J’ai eu ma période Bergman ! Cris et chuchotements est mon préféré.
😃