RogéMary . World

Univers court pour les jours où je n’ai pas d’envies particulières ni d’idées précises dans ma petite tête pour enrichir mon temps libre. Univers court pour découvrir ce que sera probablement le cinéma de demain. Univers court à l’heure où le droit d’être crétin est brandi comme un étendard. Univers court pour la variété, les différences, les moissons, la pêche aux bonnes surprises.

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« Octave » est un court-métrage d’une quinzaine de minutes, signé « Lily Papamiltiadès ». Jeune réalisatrice dont je souhaiterais retenir le nom, car cela voudra dire qu’elle aura réalisé d’autres films, qu’elle se sera fait une place dans le milieu (pas celui de la pègre, celui du 7^ème Art).

Avec « Octave » on sent bien le sang des anciens qui coule dans les veines de la réalisatrice. Le souffle de quelques géants en filigrane n’écrase pas pour autant l’écriture alerte, le point de vue d’un œil tout neuf. Même si l’on peut penser à Rohmer (à mon sens, c’est un compliment), le style est là ; propre, net, tout aussi perspicace, et en tout cas plus « actuel ».

« Octave » est un film beaucoup plus profond qu’il n’y paraît de prime abord. Un film qui, gage de qualité, peut se regarder plusieurs fois avec un angle différent. Bref, avec des ingrédients classiques, « Lilly Papamiltiadès » se distingue. Je vous invite à le vérifier :

‘Y a même des cosaques qui chantent !

Ps : J’aurais pu me passer d’Alain Barrière dont la manière « ampoulée » de chanter m’exaspère.