Chapeau bas de la campagne
Je prête peu ou pas d’intérêt aux gens qui me parlent de leur passé avec emphase. Ils en brossent, en général, un tableau dithyrambique trop riche en fait d’armes et pas très en adéquation avec une probable réalité. Je trouve ridicule de s’évertuer à parler d’avant alors que nous en sommes devenus le résultat, qu’il suffit de nous jauger au présent pour avoir une idée de notre passé comme de notre avenir. De fait, je ne m’encombre pas l’esprit de nostalgie. Ça évite de faire une place pour les « si j’avais su ».
Alors voilà, quand j’ai rencontré un type qui m’a raconté sa vie, parlé d’avant quand ils savaient faire, qu’ils avaient du style et tout et tout… Je me suis dit que j’allais faire un détour. Bon d’accord, à son crédit c’est un peu dommage d’en oublier certains d’avant. Je pense en particulier à deux artistes qui m’ont ému tout au long de leurs œuvres mais j’en parlerai ultérieurement. Il n’y a pas d’urgence d’autant plus qu’ils ne sont pas pressés de me lire puisqu’ils ont l’éternité pour le faire…
Pour l’heure j’ai dit au type en question : « Quel vieux machin tu fais, les talents fleurissent tous les jours, suffit d’ouvrir grandes tes esgourdes et même ton cœur si tu peux encore l’ouvrir. Pour la bouche, tu peux la fermer ! »
Depuis il ne me parle presque plus. « Tristes réalités qui assombrissent nos illusions » aurait dit le poète.
« Bérets des villes »
Si ça ce n’est pas prometteur, je mange mon chapeau !
En tout cas ils existent ici et maintenant, hors de question de ne pas en causer ou d’attendre qu’ils soient tamponnés par l’outrecuidant N…. (Ça m’a échappé). La notoriété tenant à si peu de chose, il s’agirait de partager un maximum ce que l’on aime, apprécie, admire parce que, entre nous et la sardine à l’huile, arrêtez de ranger tout le monde dans des cases, ouvrez la cage aux…
Une visite au pays des Bérets.
Des histoires à chaque titre, des textes variés, des chansons souvent « guillerettes », parfois tendres, toujours bien ficelées. Des conteurs qui pourraient se la péter avec des contenus qui claquent. L’esprit du groupe fait office de fil conducteur, le spectacle reste cohérent avec des chansons pourtant différentes et le public ne cache pas sa joie. C’est homogène et ça mon petit Bobby, je dis : « Morbleu, fichtre… j’en perds mes mots ! » Le groupe ardéchois a pas mal de dates… dans leur coin. Ne passez pas pour autant vos vacances là-bas, ‘y a bien assez de monde !
Mais si d’aventure, vous étiez tentés ; il y a une cerise sur l’agneau pour bien vous recevoir (les initiés comprennent). Et n’oubliez pas d’acheter leurs albums, une méthode efficace pour enrichir votre discothèque à moindre coût.