Ondes singulières
Singulières
ces musiques « outre genre » comme dirait ma voisine qui ne s’en laisse pas conter, qui ne souscrit jamais aux modes en refusant le « prêt à entendre » imposé presque de force à grands renforts de pub. Ma voisine, c’est quelqu’un ! Quelqu’une même. Je le sais, j’habite avec elle.
La parenthèse musique dans la vallée de la Creuse, c’est la reprise des concerts d’été gratuits qui ne donnent pas de grains à moudre aux éternels râleurs (ceux qui renâclent en grattant des deux fers en précisant « il ne se passe jamais rien ici »).
Un zeste d’Orient, une pointe d’Occident voilà
Ensemble Kimya
et pour certains la découverte du santur (ou santoor, santour santori, santû… et j’en passe peut-être). Instrument à cordes frappées qui se joue avec deux petits marteaux. De loin, ça ressemble à une cithare.
Singulier Ensemble Kimya
qui donne des ambiances à qui sait les prendre. Le voyage sous d’autres latitudes que chacun attend dès qu’il dresse l’oreille en ouvrant son âme. Une musique d’ailleurs si proche que l’on se l’accapare dès les premières mesures.
Avec en sus un alto, un violoncelle et des percussions, ça donne :
Singulier Nadishana
permet au handpan d’avoir une place de choix dans son répertoire. Instrument qui offre une forme douce à nos rêveries.
Avec
Somos
(percussions), ça donne ;
Nadishana
c’est aussi une impressionnante découverte sonore. Le musicien et son amicalité envers des instruments surprenants qu’il capte jusqu’à la fusion. Ce travail de recherche percutant (si je puis dire) me fascine. Je ne m’en lasse pas. Surprises et émotions au-delà des notes. Ça donne :