Visions singulières
Singulier
le pays des Bretons.
Excepté pour les férus d’histoire, la plage Bonaparte comme ses environs, est moins connue que celle de Saint-Quay-Portrieux. Je choisis pourtant cet endroit identifié par les hauts faits du réseau Shelburn (Éditions Astour Éric Rondel) pour une petite escapade. Autour de Plouha, ça le fait (Yo !). En prime, je suis proche de Paimpol, Bréhat (île magique) et me laisse derechef guider par mes sensations d’antan. Je m’enrichis ainsi. Quand, au hasard des rencontres, je croise des passions, des humains qui m’apportent un supplément d’âme, je jubile. Un peu comme lorsque vous bousculez quelqu’un dans la rue pour vous rendre compte en vous excusant, qu’il s’agit d’un vieil ami oublié… à tort. À tort parce qu’à l’instant précis des retrouvailles, les possibilités perdues de votre amitié vous éclaboussent. Plus jamais « si j’avais su », quand je croise le fer, je termine le duel.
Marie-Gilles m’a bousculé, ouvert une porte que Elyane a eu la gentillesse de m’indiquer.
Singulière
cette artiste à la fois devenue et en devenir. À travers trois ouvrages consultés, je découvre trois vies autour d’un même pinceau.
« Tisser les couleurs du silence » Éditions L’enfance des arbres.
Aquarelles de Marie-Gilles Le Bars abstraites et si proche d’une réalité qui nous anime tous. À savoir l’émotion qu’induit une création qui vous touche. En parcourant ce recueil, en se livrant à un aller-retour incessant, il est facile de se fondre, de s’oublier.
Singulier
les poèmes superbes de Jean Pierre Boulic qui accompagnent l’ouvrage.
« Fil de vie » Éditions Buissonnières (Textes de Gilles Baudry)
Les aquarelles ont une force rare. Comment ne pas aimer cette encyclopédie où chaque étape se relie au fil de Marie-Gilles Le Bars ? Un fil à la fois ténu et fort. En tout cas, je m’y suis cramponné un bout de temps sans dommage.
« Secrets de femmes » Paroles de Femmes.
Une soixantaine d’œuvres de Marie-Gilles Le Bars avec des légendes, subtiles et sensibles de ses élèves.
Cet ouvrage est une invitation pour se transporter d’une impression à l’autre. Un vent continu, un souffle d’éternité.
Une véritable artiste qui évolue parce qu’elle n’a pas d’autres choix. Moi je dis bravo ! Encore merci à sa maman qui, à juste titre, l’admire.
« La vie entre terre et ciel », autre ouvrage, en attendant de toucher les étoiles… ou l’éternité !
Singulier non ?
Site web : marie-gilles.book.fr